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Un petit cocorico sur ce post puisqu'on vous présente un "gars de chez nous". Né à Boulogne-sur-Mer, professeur en collège et journaliste à ses heures perdues il va pourtant marquer l'égyptologie !

C'est Auguste Mariette (1821-1881) !

Passionné par les œuvres égyptiennes que possède le musée de sa ville, il s'y forme à l'aide du dictionnaire de Champollion sur les hiéroglyphes. Par la suite, un de ses cousins meurent, Nestor Lhote, et il doit mettre en ordre ses papiers. Ce dernier était un des compagnon de voyage de Champollion. C'est ainsi qu'il découvre l'égyptologie.

C'est la révélation. En 1849 il entre par la petite porte au Louvre, il accepte un travail mal rémunéré qui consiste à ranger des papyrus. Il faut bien toute sa motivation alors qu'il doit à côté soutenir sa famille (un femme et trois filles). Il est remarqué par Charles Lenormant pour la qualité de son travail qu'il réalise sur son temps libre, seul. L'année suivante il est envoyé en Égypte, son rêve. Il devait y chercher des manuscrits coptes, manque de chance, l'opération ne se fait pas. Mais... Il est au Caire, avec de l'argent et admire les pyramides et le désert depuis les bords de la ville. Le lendemain il décide de s'équiper en matériel pour entreprendre des fouilles.

C'est à lui qu'on doit la découverte de plus de 15.000 objets, de centaines de tombes et de temples, notamment à Saqqarah et Gizeh. Il crée et organise aussi le Musée égyptien à Boulaq, près du Caire. Il instaure aussi un système de protection des antiquités et un système d'autorisation avec le Service des Antiquités Égyptiennes. Ainsi l’Égypte garde les biens de son histoire. Le vice-roi ottoman lui donne même le titre de pacha, on l'appelle alors Mariette-Pacha. Il passe le reste de sa vie en Égypte et sera enterré au Caire.



Auguste Mariette




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